Alix Aymé étudie le dessin et la musique au conservatoire de Toulouse. À Paris, elle devient l’élève puis la collaboratrice de Maurice Denis. Elle participe notamment à la décoration du théâtre des Champs-Elysées.
En 1920, elle part pour l’Indochine et se passionne pour les techniques picturales asiatiques. C’est à elle que l’on doit, avec Joseph Inguimberty, la renaissance de la laque vietnamienne qu’elle enseigne de 1934 à 1939 à l’école des beaux-arts de Hanoï.
En plus de la laque, elle est aussi très intéressée par d'autres techniques artistiques d'Asie telles que la peinture sur soie, l'encre noire, la tempera, l'aquarelle, l'eau-forte et le fusain.
Une exposition de ses œuvres se tient en 2012 à Baltimore à l'université Johns-Hopkins. Elle y est décrite comme « une participante influente à la promotion du modernisme parisien durant l'entre-deux-guerres » Cette exposition présente son développement artistique sur presque quatre décennies, depuis ses premières œuvres influencées par Maurice Denis jusqu'à son adoption d'éléments asiatiques et modernistes dans ses paysages de maturité. Le catalogue de l'exposition souligne l'influence de Paul Gauguin et des nabis sur son œuvre, ainsi que ses talents de « fine coloriste ».
(doc perso)
(Williams Lacombe)