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"les Instants Volés" au Vingtième Théâtre
Une petite comédie musicale plutôt bien chantée voguant dans le pathos façon Soap Opéra. C’est ennuyeux et désolément dispensable.
La pièce n’est pas sans rappeler le théâtre naturaliste dans lequel les personnages proches de la réalité vivent leur histoire comme au quotidien. Mais ici, le texte se révèle trop pauvre pour cela, ne proposant pas l’intensité dramatique suffisante pour nous entraîner dans une dramaturgie qui devient vite convenue.
Les répliques et les situations se révèlent prévisibles, les virages et la fin attendus. Aucun rebond ne nous fait sortir de ce lent et lourd écoulement du temps. Comme une impression de compte-goutte qui distille les malheurs de Lula et Max.
Lula et Max sont internés en hôpital psychiatrique. L’une est dépressive suicidaire et ne supporte pas sa mère. L’autre est bipolaire, toxicomane et veut devenir danseur. Ils finissent par se voir, se découvrir et… l’Amour fait le reste. Avec les séquences inévitables d’autres fous vraiment fous, d’infirmiers et de toubib intransigeants, de piqures de calmants pour stopper la violence et de l’incontournable électrochoc, réaliste et tout…
Les chants sont accompagnés en direct impeccablement par Jibril Caratini-Sotto au piano (avec une bande-son additionnelle). Les comédiens Julien Baptist, Alexis Mahi, Lucie Reidinger et Stéfanie Robert jouent et chantent proprement.
Mais malgré les efforts de la distribution, nous n’arriverons pas à y croire suffisamment pour nous laisser porter par cette histoire.
Dernière le 6 mars – Pour suivre le projet : www.nyx-art.org
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